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Pourquoi coder un site qui parle aux plantes ?

Publié le 1er juillet 2025 par Codenawak

Un site web pour les plantes

Dans un monde où tout semble déjà avoir été codé, des réseaux sociaux aux réveils connectés pour chats, il fallait bien franchir une nouvelle frontière : un site web dédié aux plantes. Une plateforme qui leur parle, les comprend (à sa façon), et leur raconte des blagues carottes. Mais pourquoi coder ça ?

1. La créativité débridée du développeur en manque de sens

Il est 3h du matin. Vous êtes devant VS Code. Vous avez terminé tous vos projets utiles. Que faire ? Créer un site pour votre ficus. Pourquoi ? Parce que vous pouvez. Cette idée absurde révèle quelque chose de profond : le besoin de créer sans objectif productif. Juste pour le fun. Juste pour expérimenter.

Le développement web n’est pas qu’un outil de startup. C’est aussi un terrain d’expression créative, de satire technologique et d’auto-dérision. Un site pour plantes, c’est une rébellion silencieuse contre la tyrannie de l’utile.

2. Une UX pensée pour la photosynthèse

Bien sûr, vos plantes n’ont pas d’yeux. Ni de clavier. Mais cela n’empêche pas de penser à leur "expérience utilisateur". Faut-il utiliser une palette de verts apaisants ? Des vibrations sonores à fréquence chlorophyllo-compatibles ?

Coder pour une entité non humaine oblige à repenser l’interface. C’est un exercice d’empathie technologique. Une manière de s’extirper des conventions et de voir le web sous un autre angle.

3. L'IA qui parle "plante" (ou tente de le faire)

Grâce à l’IA, il est désormais possible de générer automatiquement des messages d’encouragement aux plantes. Exemple : “Salut, Chlorophylle. Tu es magnifique aujourd’hui. Continue de transformer le CO₂, championne.”

L’absurdité devient un terrain de jeu pour expérimenter l’IA d’une manière légère, sans pression. Et peut-être que parler à ses plantes via un site web, c’est aussi parler un peu à soi-même.

4. Un projet qui attire l'attention (et les backlinks)

Sur un plan SEO, un projet aussi insolite attire la curiosité. Il est facilement partageable, tweetable, et potentiellement viral. C’est un exemple de linkbait bien exécuté : bizarre, inutile... mais remarquablement mémorable.

Un site qui parle aux plantes peut générer plus de backlinks qu’un SaaS sur la productivité. Triste mais vrai.

5. Et si vos plantes vous répondaient ?

Imaginons que la plante puisse répondre. Elle pourrait envoyer des signaux via l’humidité du sol, la luminosité, ou même par capteur Arduino. Le site web interpréterait cela et afficherait un message comme : “J’ai soif, humain. C’est maintenant ou je flétris.”

Là, on touche à l’internet des objets absurdes. Une nouvelle frontière technologique où l’humour rencontre la domotique.

6. Conclure avec une feuille de style

Au final, coder un site qui parle aux plantes est bien plus qu’une blague. C’est une réflexion sur le rôle du développeur dans la société, sur le droit à la création inutile, et sur la joie pure d’écrire du code qui ne sert à rien… sauf à vous faire sourire.

Si ce projet ne plaît qu’à une seule entité vivante (votre Monstera dans le salon), c’est déjà une réussite.